Les Chevaliers d'Apollon

Les Chevaliers d'Apollon

Livre d'Or des lecteurs

LES CHEVALIERS D'APOLLON - VOL.1

Annie 

Je viens de finir le premier volume des "Chevaliers", lecture que j'ai trouvée aussi agréable qu'instructive.
Tout d'abord, bravo d'avoir réussi à écrire et boucler ainsi une histoire avec ses péripéties, sa documentation, etc. : ça doit être un gros travail ! Et pour autant, il ressort de la lecture non pas une impression d'effort ou de travail, mais une impression de joie et d'agrément. On sent que vous avez aimé écrire ce livre, et on a plaisir à le lire aussi !
J'ai particulièrement apprécié de me promener dans les grandes salles d'opéra d'Europe (et même du monde, avec New York).
En fait, le livre et vos conférences sont très complémentaires, ils s'éclairent mutuellement : grâce à votre conférence sur les mises en scène, par exemple, j'ai pu reconnaître Barlikovsky, le "metteur en scène aux lavabos" sous le nom de Vernakowsky (si je ne me trompe), et lire ainsi votre livre comme un "roman à clefs"...
Les chapitres sont courts et l'action avance toujours à un bon rythme : on ne s'ennuie pas du tout ! J'ai bien aimé aussi les en-têtes aux différents chapitres, intéressants et souvent très originaux.
Les personnages sont sympathiques, j'ai trouvé particulièrement attachante l'héroïne, Maria : même si je ne vous connais pas beaucoup, je pense qu'elle est en grand partie vous !
Et d'une façon générale, j'ai bien aimé l'esprit anti "politiquement correct" de ces "Chevaliers" ! 
Et je pense que leur quête de l'harmonie et de la beauté est une très noble cause !!!
J'ai été surprise par le final, très fantastique, mais je pense que c'est amusant de le voir comme une mise en scène d'opéra (de "Lohengrin", bien sûr, peut-être ?).
Voici quelques impressions que je voulais vous faire parvenir, avec encore toutes mes félicitations,

 

Olivier

 

Ce roman est bien écrit et construit, et très bien documenté ; il se lit très facilement, et les citations introduisant les chapitres invitent à la culture et la réflexion. Je me suis vite laissé embarquer dans les aventures de Maria & Friends. Ils sont tous très attachants ; ils aiment l’opéra certes, mais surtout la liberté, la beauté, et ils aiment l’amitié par-dessus tout ! J’ai donc eu l’impression de faire partie de la bande à Maria moi aussi, à qui on sent en particulier que l'auteur a donné un peu d'elle-même, ce qui fait d’elle quelqu’un de très vivant, comme le roman ! Avec lui, je me suis évadé, j’ai voyagé et suis revenu dopé par son allégresse, avant même de partir en vacances, merci ! Et dire que la musique classique c’est même pas mon truc (je ne la connais quasi pas)… C’est un comble.

 

Je pense que les principales qualités de ce roman sont sa joyeuse énergie et bien sûr son originalité (j’ai totalement découvert, et avec grand plaisir, le monde de l’opéra pour ma part grâce à lui), tout comme celle de la quête spirituelle des protagonistes. J'ai apprécié leur indépendance d’esprit et leur refus de s’aliéner ; ça fait du bien dans ce monde qui s'uniformise et se formate à tout va - et pas uniquement sur le plan musical - ! 

 

Joëlle

Vous aimez l'opéra? Vous n'y connaissez rien? Commencez ce fabuleux roman, vous ne pourrez le refermer qu'une fois terminé. Passionnant, d'une écriture fluide, entre humour et ésotérisme, il vous fera vivre ou revivre des moments d'exception, comme une rencontre avec votre ténor préféré, une réception VIP au foyer de l'opéra. Vous serez captivés par l'histoire, séduits par les personnages. Les aventures de Maria, Sherlock Holmes des temps modernes vous plongeront dans le monde si particulier de l'opéra. Un livre exceptionnel, je l'ai lu avec gourmandise et passion. Je viens de le commander pour l'offrir. Merci à son auteure.

 

Anne

Ce roman d'aventures se lit avec un grand bonheur. Ce n'est pas un roman sur l'opéra, sur ce qui s'y passerait. C'est celui d'une fan d'opéra. C'est une aventure, l'histoire d'une quête matérielle, spirituelle, intellectuelle, portant sur une culture particulière qui nourrit l'imaginaire de l'auteur, une culture d'ailleurs d'une belle érudition dont témoignent aussi les textes livrés à la méditation au début des chapitres. 

Un coup de chapeau à la petit Maria, incarnation de la joie de vivre, qui tient sa petite troupe avec un gant de velours.

C'est un roman juvénile et joyeux. J'ai bien ri en lisant certaines parties de l'ouvrage. Une belle histoire, bien construite et bien écrite (je pense à la description de Vienne, à celle de la forêt de Brocéliande.) La petite équipe des "amis chercheurs", à travers les échanges nécessaires sous forme de dialogues, en fait également un récit vivant dans un langage contemporain.  

Dans ce livre, c'est le son que l'on traque, pour son impact sur la sensibilité et le corps de ceux qui le reçoivent, selon la forme qu'il peut prendre. C'est un combat de l'Ombre et de la Lumière, du Mal et du Bien, de la laideur et de la Beauté, personnalisé ici par la présence d'un grand chanteur lumineux, Wolfgang, par opposition au grand manipulateur de foule qu'est Marsyas.

L'auteur a fait son choix : ce sont les voix de l'opéra, et rien d'autre, puisqu'elles portent en elles la Beauté sur Terre. 

 

Lucie

Ce livre se lit avec bonheur, il est plein d’humour et je me suis régalée à vivre des moments fabuleux, tellement réalistes. L'écriture en est fluide et révèle un imaginaire foisonnant de belles aventures et de détails historiques et lyriques.

On est immédiatement dans un milieu musical, réaliste, on sent que l’auteur connait parfaitement le milieu de l'opéra et ses arcanes.

Le style est clair, élégant net et évocateur, les personnages sont intéressants, on les sent réels. L'approche ésotérique fait penser au « Da Vinci Code », mais ici on se sent chez soi en Europe. C’est un made in France.

On entre directement dans l’action, l’auteur posant d’emblée personnages et lieux qui sont parfaitement décrits.

Certains moments sont très drôles ("votre Kundry est impressionnante de justesse"or le rôle est muet !), les citations et références culturelles et historiques toujours très justes. On les découvre avec bonheur sans avoir l’impression que l’auteur fait un cours magistral.

On lit ce livre avec gourmandise et passion, d’une traite (si l’on peut) et on ne le laisse que par obligation (travail, nuit....!)

 

Dominique (écrivain et philosophe)

Me voilà donc au bout de ce roman. Bravissimo ! Mon impression du début s'est confirmée tout au long. J'admire, et suis persuadé que vous avez un vrai talent de romancière, qui m'épate. Ce qui est fabuleux c'est de retrouver sous votre plume toute une série de choses que je pense ou ressens depuis longtemps : sur l'opéra, bien sûr, sur tous les sites que vous traversez, mais aussi sur la "musique" des jeunes d'aujourd'hui, et son bruit épouvantable (qui moi aussi, m'a rendu absolument et physiquement malade les 2 ou 3 fois où j'ai essayé...) Et même de temps à autre au concert symphonique quand il est mauvais ! Même Berlioz, quand il est mal dirigé, devient insupportable, au moins par moi, et même sur Johnny Hallyday (qui en effet a, ou du moins avait une voix, lui !).

 

Irina :

Très beau roman !!! je suis sur le point de le finir et je sens que ça va me manquer, alors je traine pour ne pas le finir tout de suite 

 

HEINRICH

Michèle :

J'ai lu avec beaucoup de plaisir votre nouvelle. Les destinées individuelles et l' l'Histoire qui les broie, offrent un tragique contraste adouci par les moments de grâce que dispense la musique ou la lumière des paysages toscans. J'ai suivi intensément la perpétuelle quête de la beauté et de l'amour d'Henrich, constamment interrompue par la guerre. Le portrait que vous faites de lui montre à quel point chez un chanteur lyrique la volonté est solidaire de la passion. Il ne perd jamais de vue, tel un axe de feu, le but poursuivi et trouve des partitions de Bach jusque dans une église italienne en ruines! Quoique en proie à la honte que lui inspire les exactions du Grand Reich, il réunit lors de concerts arrachés à la violence quotidienne, les mélomanes dont les pays se déchirent. Il va même réussir, par la seule force de son chant, à convaincre celle qu'il aime d'échapper in extrémis à un "beau mariage." 
Et puis, les différentes facettes des personnages les rendent très humains: le pianiste, père d'Adélaïde, le commandant O'Neill, mélomane mâtiné de Scarpia, Fritz qui méprise les partisans italiens et est un ami fidèle pourtant...

L'idée des deux dénouements vient relancer le drame: j'ai choisi le plus heureux, même s'il n'est pas conforme à la tradition de l'opéra romantique que j'adore !

 

LA VENGEANCE D'APOLLON

Pierre

Julia Le Brun nous étonne encore une fois, après "Les Chevaliers d'Apollon", elle nous donne une suite où on retrouve Maria, Wolfgang, Henri ... Des nouveaux Pierre et son adjoint ... et un personnage bien haut en couleur Hector qui prétend être Berlioz ??? ET Dexter un serial killer qui en a après les metteurs en scène massacreurs d'Opéras ...
Comme dans un roman d'Agatha Christie on est pris au jeux de chercher qui peu bien être ce Dexter.
Si "La Vengeance d'Apollon et le Retour d'Hector Berlioz" ne nécessite pas la lecteur préalable de "Les Chevaliers d'Apollon" il est souhaitable de l'avoir lu en premier pour savourer la subtilité de tout les personnages ... et pas seulement ...

 

Anne-Marie

L’attrait de ce roman c’est l’enseignement riche et documenté sur l’opéra décrit par son auteur avec des personnages très attachants que l’on suit depuis Les chevaliers d’Apollon qui ont mis en lumière Richard Wagner et avec ce t.2, la vie et l’œuvre d’Hector Berlioz. J’ai hâte de découvrir le prochain !

 

L'ESCAPADE

Dominique

Quelle facilité, quelle jolie imagination, quels beaux tableaux vous composez  et avec combien de connaissances et d'astuces ! J'adore aussi les coups de griffe aux modes contemporaines - les metteurs en scène évidemment, ou les obsessions féministes, c'est tout à fait rafraîchissant. 

 

Anne-Marie La suite des aventures de Maria et son ténor est palpitante dans ce tome 3.
Nous suivons cette héroïne, toujours réactionnaire avec son amoureux, Wolfgang von Schwangau, “Une star lyrique accusé de harcèlement sexuel”, à tord. Alors qu’il tente d’échapper à ces rumeurs, par accident, il sera transporté mystérieusement au dix neuvième siècle !
Dans ce roman où s’entremêlent suspense, surprise, humour, l’auteur nous plonge dans l’ambiance de Paris au Second Empire. Il y a une véritable recherche historique du monde de l’opéra de l’époque qui attise la curiosité du lecteur.

 

Michèle

Ce roman en deux tomes est une ample saga qui met en scène le monde du chant lyrique et relie notre siècle à celui de l’âge d’or du Romantisme.

Pour donner coeur et âme à une réflexion sur l’art où l’inspiration, chère au dix-neuvième, a été remplacée à l’ère contemporaine par le culte du concept et le minimalisme, l’auteure construit une intrigue où se succèdent aventures et coups de théâtre. Ce faisant, elle libère l’opéra des clichés et le fait vivre avec feu à travers toute une galerie de personnages, dont un célèbre ténor allemand, Wolfgang, aussi cultivé que passionné par son art et par celle qu’il aime : Maria, une femme intrépide et mélomane dont la liberté d’esprit se rit des travers de notre époque.

 

Accusé à tort de harcèlement sexuel par une admiratrice éconduite, Wolfgang va aller se «ressourcer» non aux sports d’hiver ou dans un hôtel des Tropiques, mais au sein du Second Empire. Maria qui ne peut vivre sans lui, avec l’aide d’initiés, gardiens des secrets druidiques et de son ordinateur qui les a enregistrés pour un éventuel retour, parviendra à le rejoindre et nouera des amitiés ferventes avec compositeurs ou chanteurs qui éclairent le Paris d’alors.

Pour tenir son lecteur en haleine, l’auteure utilise différents ressorts avec une verve qui traverse les six-cents pages sans faiblir :


La satire de la modernité

Sous une plume aux formules incisives, elle dénonce les nouveaux censeurs des mœurs en ce qui regarde la morale et en matière de bon goût, les snobs qui ont en commun l’obsession d’être ringards et ne pensent qu’à travers le regard social, mais aussi le mouvement Meetoo à l’origine de la chute de Wolfgang auparavant adulé, la lâcheté des directeurs de théâtre et des collègues qui refusent de le soutenir sont analysés à contre-courant de la « bien-pensance. »

Quant au nouvel académisme qui, dans le monde de la musique, prétend casser les codes de l’opéra en plaquant sur les mises en scène les obsessions d’aujourd’hui très éloignées parfois du livret, il est à son tour épinglé : N’est-il pas plus intéressant de suggérer une liaison homosexuelle entre le roi Marc et son neveu plutôt que d’écouter le sublime leitmotive d’un amour impossible entre Tristan et Yseut ?

Mais attention, l’auteur ne plaide pas non plus pour le statu-quo et se réjouit de toute représentation originale, fût-ce les deux sœurs de Cosi Fan Tutte en bikini sur une plage, pourvu qu’elle soit intelligente et poétique.


La précision des portraits hauts en couleurs et pleins d’empathie 

Sous nos yeux comme dans un film, s’animent avec leur gestuelle, leurs mimiques, leur timbre, Pauline Viardot , la cantatrice amie de Tourgueniev, Offenbach, l’inventeur de l’opéra-bouffe, grand et mince habillé comme un dandy, Wagner, le créateur de « la musique de l’avenir » exubérant et capable de grimper aux arbres pour séduire une femme, Bizet qui après avoir entendu Maria jouer du Rachmaninov, le rejoue de mémoire avec brio alors que le compositeur n’est pas encore né !

Et comment ne pas parler de la robe rouge de Maria qui traverse salons et théâtres en y laissant l’éclat de son caractère, ou encore des crinolines semées de fleurs qu’affectionne Thérèse, cette courtisane amoureuse de Wolfgang !


La description des décors où évoluent les personnages

Elle est détaillée avec gourmandise et sensualité,  et rend la grande et la petite histoire littéralement palpable : on se promène enchantés dans le salon de musique de Pauline Viardot, chez Offenbach au piano au milieu de ses filles, dans l’appartement privé de Napoléon III,  ou encore à travers un Paris qui est en train d'être transformé par Haussmann.

 

Le rendu ciselé des conversations
Il nous fait partager les sentiments et les idées des personnages : nous entrons dans l’intimité des compositeurs et des figures historiques qui peuplent "le paradis perdu de la beauté" pour reprendre les mots de Maria à Wagner.

L’auteure insuffle tant d’humanité et de drôlerie aux compositeurs dont elle a lu la correspondance, les partitions et les biographies publiées à leur sujet, qu’ils deviennent pour ses lecteurs, des amis qui leur font partager les joies ou les tourments de la création. Pour être de grands esprits, ils n’en oublient pas moins de dire à Maria ou Wolfgang, tout le mal qu’ils pensent de leurs confrères, 

Offenbach n’est qu’un histrion pour Wagner et celui-ci un rabâcheur avec ses leitmotiv, pour Berlioz.

Maria et Wolfgang essaient quant à eux de leur expliquer à quel point ils sont chanceux de ne pas vivre dans un futur où toutes les cultures se valent, où le « moindre bruit organisé » égale un chef d’œuvre du romantisme et où, au motif de montrer la réalité du monde de façon crue, on encense la laideur.


Un suspense qui ne se dément pas.
Qui eût dit que la Première d’un opéra de Wagner, Tannhäuser, allait mettre Paris à feu et à sang ? Parallèlement au destin des personnages, il y a celui des œuvres lyriques. Si Offenbach se débat avec la censure puritaine, Wagner en dépit de ses efforts, n’arrive pas davantage à faire comprendre sa partition novatrice au chef d’orchestre qu’aux chanteurs, ce qui fait pleurer Von Bulow, son ami et pianiste virtuose. Jusqu’au dernier moment, on ignore si la représentation aura lieu. Les exigences coûteuses du Maître, et surtout son refus de placer le ballet au second acte selon la coutume, scandalisent le Directeur de l’opéra.

Mais deux hommes de pouvoir, le comte de Morny et Napoléon III, travaillés au corps par notre couple aux origines mystérieuses, ont décidé de soutenir Offenbach et Wagner. Davantage saisis sous l’angle de leur vie privée que sous celui de leur carrière politi

que, ils arrivent à devenir sympathiques, quelles que soient les convictions politiques du lecteur !

Et lorsque enfin le rideau s’ouvre sur une salle où partisans et ennemis de Wagner s’observent, le lecteur retient son souffle.

 

Un voyage dans le temps tel un emprunt à la science-fiction
La durée de l’Escapade qui met en regard deux siècles : le nôtre et le dix-neuvième des années 1860, donne à la perception du temps une profondeur et une acuité inattendue.
Le comportement déroutant, eu égard aux mœurs de l’époque, de Maria et de Wolfgang fascine néanmoins la cour de Napoléon III et les cercles mondains parisiens. La police les soupçonne même de comploter avec la Prusse. Surtout, c’est le choc de deux époques qui donne un sel particulier au comportement des « visiteurs » qui ont fui le matérialisme actuel.
Ainsi, imaginez le regard qu’ils jettent sur les compositeurs qu’ils ont chantés et joués à notre époque et dont ils connaissent les œuvres à naître ! Constamment, ils s’interrogent sur ce qu’ils doivent dire ou cacher pour ne pas influer sur le futur. Ils incitent Wagner, découragé par les cabales, à croire en son étoile, ou fredonnent à Offenbach un air de La Belle Hélène qui donne au compositeur l’irrésistible envie de créer cet opéra-bouffe!

Des moments aussi surprenants qu’émouvants jalonnent leur vie d’exilés joyeux : c’est Wolfgang qui chante par coeur avec Pauline Viardot le rôle de Tristan, à la stupéfaction de Wagner dont la partition n’est pas encore publiée ! C’est la fresque historique du monde à venir qu’ils font à Morny, demi-frère de Napoléon, assez ouvert d’esprit pour écouter leurs révélations et déçu d’apprendre que la Science n’a pas rendu les hommes meilleurs.

Et puis il y a des personnages qui vont accomplir la traversée inverse de celle des deux héros, reliant ainsi les siècles dans une trame vivante empreinte de fantastique : Berlioz fâché avec ses semblables sait-il qu’il s'est déjà réincarné, au vingt-et-unième siècle, radieux et roux ? Thérèse la courtisane, pour guérir de la syphilis tout comme le beau Wolfgang qui a péché avec elle, décidera-elle de suivre nos aventuriers dans leur retour périlleux au présent ? La boucle sera-t-elle bouclée ?

 

L’originalité de L’Escapade tient à ce que l’opéra n’y est pas comme dans d’autres romans, (on pense aux Illusions Perdues ou à La Dame au Camélia) un décor de fond servant de faire-valoir aux personnages lorsqu’ils vont au spectacle. On ne sait presque rien de l’œuvre qu’ils regardent. Ici, l’opéra est le centre du récit et les extraits de livrets ou de romans cités en exergue à chaque chapitre, en éclairent les multiples facettes.

 

Si, lecteur ou lectrice vous voulez quitter le présent linéaire pour entendre battre le cœur des compositeurs, lisez les premières pages de l’Escapade et vous ne pourrez plus refermer les deux tomes jusqu’à la dernière. Traversez le miroir d’un lac de Brocéliande pour entendre les voix de Wolfgang et de Pauline qu’un siècle et demi séparait, résonner ensemble et rendre à la vie toute sa beauté.

Michèle

 

HISTOIRE DE LA CONSTRUCTION DE L'OPERA BASTILLE

Jules

J'ai beaucoup appris de ce livre qui nous fait découvrir toutes les interactions à l'oeuvre dans ce genre de projet : les idéalistes, l'architecte, les différents groupes chargés des décisions, les querelles et ambitions des stars, la lutte pour les postes, les journalistes et le politique au milieu. C'est un vrai document d'Histoire. La documentation est digne d'un ouvrage d'universitaire mais le style, beaucoup plus léger. C'est un ouvrage bien écrit, bien construit qui se lit comme un roman.

 

 

 



12/05/2016
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