Mais où le beau ténor Wolfgang von Schwangau s’est-il enfui ? Pris dans la tourmente d’une sordide affaire de harcèlement, sa carrière brisée, le chanteur d’opéra semble avoir préféré quitter son époque pour refaire sa vie sous le Second Empire.

Mais sa petite amie Maria, déterminée et amoureuse, est prête à tout pour rejoindre son amant. Partageant l’intimité de deux personnalités géniales aux destins croisés, ils se retrouvent mêlés aux déboires de ceux qui, à cette époque déjà, se débattaient avec leurs contemporains : Richard Wagner et Jacques Offenbach. Mensonges, cabales et calomnies, sexe, jalousie, policiers soupçonneux, mais aussi affections inattendues jalonneront désormais le quotidien des deux amoureux.

Dans ce dernier opus, Julia Le Brun vous invite à un voyage historique et musical fascinant au XIXe siècle.

Dans la lignée du Da Vinci Code, ce roman nous plonge dans l’univers des passionnés d’opéra mais nous invite également à nous interroger sur notre rapport à la musique et au son dans la société contemporaine.

D’autant plus que le groupe vient de s’enrichir d’un nouveau membre, personnage mystérieux et haut en couleurs ressemblant étonnamment à Hector Berlioz. Le commissaire Pierre mène l’enquête, et il a bien du mal à ne pas trouver tous ces suspects éminemment drôles et sympathiques… Julia Le Brun signe ici la suite, faisant le récit de la vengeance impitoyable d’un orphelin de la Beauté. Elle offre en outre, à travers le regard de Berlioz réapparu, un témoignage de son époque.

Mais Heinrich ne sait pas que le destin lui réserve bien des surprises musicales et sentimentales. Car sans cette guerre qui l’horrifie tant, Heinrich n’aurait jamais rencontré cette si gracieuse musicienne italienne. Une nouvelle romantique et musicale, librement inspirée de la vie d’un jeune soldat de la Wehrmacht devenu plus tard un célèbre chanteur d’opéra, ou quand les horreurs du monde rattrapent des jeunes gens qui ne voudraient vivre que pour l’amour et la musique.

C'est ainsi que l'Opéra Bastille fut inauguré, à la date symbolique du 14 juillet 1989. Mais si les Parisiens et les amateurs d’opéra ont fini par s’habituer à ce « mastodonte », celui-ci suscita dès l’origine une certaine perplexité. Projet idéologiquement marqué dès sa naissance, le chantier de cet opéra a connu bien des déboires pour aboutir à un bâtiment dont l’architecture est le résultat de l’influence combinée de facteurs politiques, idéologiques, techniques, économiques et artistiques. L’étude de la construction de l’Opéra Bastille, de son lancement en 1981 à l'ouverture définitive en 1990, est avant tout une histoire pleine de rebondissements qui se lit comme un roman.